Il est à peine six heures. Le sentier commence juste après Chora, discret, pavé d’anciennes pierres usées. Le silence est presque total, ponctué seulement par le souffle du vent entre les oliviers. En montant vers Korthi, les premières lueurs dorées balaient les collines. Arrivés aux moulins, trois silhouettes blanches, fières et immobiles, dominent la vallée encore dans l’ombre. On s’assoit sur un muret, on respire. On sent la pierre tiède, l’odeur du thym sec, le monde encore endormi. C’est une Grèce paisible, intacte, que l’on embrasse du regard.
A propos clemence
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Rêveuse et voyageuse. Je parcours les Cyclades et le monde en solo
J'espère vous apporter des conseils et vous donner de bonnes adresses.
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