Que faire à Folegandros ?

Je me souviens d’un matin, très tôt, où j’ai quitté la Chora encore endormie pour marcher jusqu’à Agali. La lumière était dorée, presque liquide, et seul le bruit de mes pas résonnait entre les murets de pierre. J’ai croisé un vieux monsieur qui menait son âne, un salut, un sourire, rien d’autre. En arrivant à la crique, je me suis assise sur un rocher, pieds nus dans la terre chaude. Devant moi, la mer était immobile. J’ai respiré longuement, avec l’étrange sensation que le monde s’était arrêté. C’est ce jour-là que j’ai compris pourquoi Folegandros ne s’oublie pas.

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