C’était un soir de juin, sur la plage d’Alyko. Le vent s’était calmé, et la lumière dorait doucement les cèdres. Je m’étais installée seule avec un carnet, un peu de pain et des tomates du marché. Au loin, deux enfants construisaient un château de sable, et un couple partageait une bouteille de vin sans un mot. J’ai regardé le soleil plonger dans la mer en silence, sans musique, sans distractions. Juste le bruit lent des vagues. À ce moment-là, j’ai compris que Naxos ne cherche pas à éblouir. Elle s’offre simplement, sincèrement, si on prend le temps de l’écouter.